Jour du souvenir

Invité

Jour du Souvenir ...
... en ce jour du 11 novembre, ayons une pensée toute particulière et saluons ces jeunes et brave héros, héroïnes qui au nom d'un pays ont laissé(e)s leur vie ...

Invité

Chaque début novembre, les Canadiennes et Canadiens portent à leur revers un coquelicot en mémoire du grand nombre de militaires qui ont perdu la vie en terre étrangère en combattant pour défendre la démocratie et léguer ses vertus aux générations suivantes. Des citoyens canadiens ont combattu pour la liberté et y ont laissé leur vie et ce, même si leur pays était à l’abri de tout conflit. Ils ont combattu contre l’oppression d’alors et celle à venir, qu’elle s’exerce à l’étranger ou au pays.

Le 11 novembre, Jour du Souvenir, nous nous souvenons qu’à onze heures, ce onzième jour du onzième mois de l’année 1918, l’Armistice de la Grande Guerre, celle qui devait mettre fin à toutes les guerres, était signé et que des militaires canadiens sont morts et ont subi de grandes souffrances dans des régions que la plupart d’entre nous ne connaissons pas.

Depuis, des Canadiens ont combattu et ont perdu la vie au cours de la Deuxième Guerre mondiale et de la Guerre de Corée. Ils sont également tombés lors de missions de maintien de la paix dans de nombreuses régions du monde.

C'est à la Légion royale Canadienne que l'on doit la campagne du Coquelicot-Souvenir. Les contributions faites durant la campagne sont utilisées afin d'aider les anciens combattants dans le besoin, les anciens militaires ainsi que les membres de leurs familles.

Les emblèmes du coquelicot furent initialement fabriqués en 1922 par des anciens combattants handicapés, sous les auspices du «Département of Soldiers Civil Re-establishment». Le matériel pour le coquelicot est encore fabriqué par des anciens combattants handicapés et les personnes à leur charge à des ateliers gérés par «Anciens combattants Canada» à Montréal et à Toronto.

Les dons ne sont pas obligatoires, et dans certains cas, comme il en est pour les écoliers et écolières, les coquelicots sont distribués uniquement dans le but de perpétuer la tradition du Souvenir, sans aucun espoir de rémunération. Par contre, les dons obtenus durant la campagne sont placés dans des fonds en fidéicommis et utilisés au cours de l'année pour aider les anciens combattants dans le besoin.

Environs 15 millions de coquelicots sont distribués à travers le Canada, dont un pour vous !!!

Je me souviens.!!

Invité

Le coquelicot, "poppy" en anglais, est le symbole par excellence qui honore le sacrifice de tous ceux qui ont servi et sont morts pour leur pays pendant les deux guerres mondiales.

Cette fleur symbole a pris son origine dans le poème écrit par le Lieutenant Colonel John McCrae à Ypres en 1915 à la vue des coquelicots qui avaient envahi le champ de bataille.
Ce poème débute par

"IN FLANDERS FIELDS the poppies blow
Between the crosses row on row, …"

McCrae qui était chirurgien affecté à une brigade d'artillerie canadienne écrivit ce poème à son poste de secours après la mort d'un ami. John McCrae mourut de ses blessures en mai 1918.

La tradition du coquelicot artificiel débuta lorsqu'une américaine Moina Michael se mit à faire fabriquer à la main des "poppies" en tissu pour être portées le jour de l'Armistice.
La tradition de porter un coquelicot en tissu en souvenir des morts de 1914-1918 se répandit particulièrement en Grande Bretagne, les pays du Commonwealth ayant participé à la grande Guerre (Australie, Nouvelle-Zélande et autres), le Canada et les USA.
Le bénéfice de la vente de coquelicots artificiels était destiné aux vétérans de la guerre. Le jour de l'armistice ou Remembrance Day devint ainsi le “Poppy Day”.

La manufacture de coquelicots artificiels est toujours active. En Grande Bretagne l'oeuvre de charité "the Royal British Legion" est particulièrement active en matière de "poppies".

En Belgique lors du 11 Novembre les nombreux monuments aux morts, les "pelouses d'honneur" des cimetières sont plutôt fleuris au moyen de fleurs naturelles.