dany
Nombre de messages : 51481 Age : 76 Localisation : Z'imagenvrac à côté de Zumour Date d'inscription : 26/06/2004
| Sujet: Serait-ce toi ? Sam 4 Oct 2008 - 9:05 | |
| Serait-ce toi ? Serait-ce la main ? Cette main qui effleure, tendresse qui ne s’affole. Serait-ce la voix ? Cette voix qui enlace mais ne s’envole. Serait-ce le regard ? Ce regard qui embrasse mais ne survole. Serait-ce le rire ? Ce rire qui caresse mais ne se moque. Serait-ce toi ? Ce toi sous lequel paisse l’amour que l’on ne vole. Toi qui protège des larmes l’espoir. Toi qui le recouvre d’une Histoire, la notre. Et tous ces petits bouts de toi, morceaux d’infini, dansent autour de moi, viennent à bout de moi ; de moi où danse l’amour de toi. Mais le jour se couche et l’amour s’endort, seul ! De toi, il ne reste que mon amour. Mon amour sans toi tombe sur l’espoir et l’espoir sans toi c’est le désespoir. Sans toi, la nuit, je ne vois qu’un ciel d’orage qui couvre mes cris lorsqu’ils répondent aux hurlements du silence infini ; la nuit seul dans mon lit. Mais le jour se lève et il faut sourire puisque la vie est belle ! Et la vie est belle jusqu’au prochain soir, jusqu’au prochain espoir. Il y a cette main qui m’a frôlé, cette voix qui me fait m’envoler, ce regard qui me survole – il se posera ? Sûrement… –, ce rire qui rigole et à nouveau mon cœur que l’on vole contre rien, contre l’espoir d’un peu d’amour, contre l’espoir de beaucoup d’amour. Mais le jour se couche et l’espoir s’endort encore. Accroché à un élastique, filin facétieux, j’oscille entre jour et nuit, entre espoir et désespoir. Serait-ce toi ? J’attends, je cherche celle qui de ses doigts fin coupera fébrile le fil pour que commence une Histoire, la notre. Ses mains, sa voix, son regard, son rire, elle, enfin, entière, unique, couvrira la forêt des espoirs déçus : De ses mains naîtront des fleurs, brûlantes, Sa voix tissera d’un million de couleurs des toiles, flamboyantes, Dans ses yeux danseront des flammes, vibrantes, De son rire couleront des perles, envoûtantes, Alors la forêt désespoir sera enfouie ; Alors au milieu de l’immensité, se dressera un arbre, plus immense encore, joignant la terre et le ciel en un même destin, en un même festin de toi et moi, en une même Histoire. Pour l’heure, petit grain de terre, Je guette au loin espérant rencontrer ma petite étoile, Petit bout de ciel à qui j’appartiens. D'après Pascal Usseglio | |
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